La Maison du Littoral, située à Trévignon sur la commune de Trégunc.

A propos de la Maison du Littoral.

De l’usine à iode à la Maison du littoral…

Au début du siècle, des chercheurs allemands s’établissent dans un petit atelier, près du Loc’h Coziou, pour extraire l’iode du goémon, abondant sur les rivages
de Trégunc. En 1914, la guerre met fin à cette expérience étrangère. Au lendemain de celle-ci, un avocat, M. Normand, décide de la restauration de l’atelier et relance l’activité.

En 1931, l’entreprise de Penloc’h, devenue la « Société de Traitement Chimique des Algues » prend un nouvel essor : agrandissement des hangars et remplacement des
cuves à goémon par une chaudière. Plusieurs tonnes d’iode pure sont alors produites par an (1 à 3 kg d’iode par tonne de goémon sec traité).

Grâce à sa production (de 12 à 15 tonnes d’iode par an), elle devient une des unités les plus performantes. En 1941, l’usine de Penloc’h est réquisitionnée pour
pallier à la pénurie de charbon (combustible utilisé).

Malgré la forte demande en iode durant la Seconde Guerre Mondiale, l’usine n’atteindra jamais sa production maximale et cesse son activité en
1953.

Outre le traitement à l’usine de Penloc’h, le goémon avait aussi un usage agricole. Les paysans en répandaient jusqu’à très récemment sur leurs terres pour les
amender.

Une nouvelle fois abandonnée, l’usine ne fonctionnera désormais plus. En 1989, après avoir été restauré et aménagé en lieu d’accueil et d’information pour le
public, le bâtiment est baptisé « Maison du Littoral » et géré par la commune de Trégunc et l’association Bretagne Vivante SEPNB.

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