Chapelle Sainte Barbe-Le Faouët(Morbihan).
Encore un site remarquable de part sa situation et son environement, il me manquait juste un peu plus de soleil.
Jean de Toulbodou, seigneur de Locmalo, venu chassé au Faouët, à proximité de la colline dénommée Roc’h ar marc’h bran, fut surprit par un violent
orage. Pris d’une grande frayeur, il s’abrita près d’énormes rochers, eux-mêmes frappés par la foudre.
Sur le point d’être broyé par l’un d’entre eux, il invoqua alors Sainte Barbe, patronne de ceux qui affrontent le feu, et lui promit, s’il en réchappe,
de lui bâtir une chapelle. L’orage s’arrêta instantanément et Jean de Toulbodou fut sauvé d’une mort certaine. Pour respecter son vœu, Jean de Toulbodou, avec l’aide de Jean de Boutteville,
seigneur du Faouët, entama rapidement la construction de la chapelle Ste Barbe. C’était en 1489.
La chapelle est originale par son implantation et sa conception : elle est construite sur une plate forme relativement exiguë, encadrée au sud-ouest
d’une paroi rocheuse et au nord est un fort dénivelé où coule la rivière Ellé.
Elle est desservie par un escalier monumental de 78 marches, qui a été construit dans les années 1700. Cet escalier relie l’étroit parvis de la chapelle
à l’esplanade qui la surplombe ainsi qu’à l’oratoire Saint Michel. Le plan de la chapelle est en forme de T. Outre la localisation, l’originalité réside dans l’architecture même de
l’édifice.
En contre bas, à peine éloignée d’un demi-kilomètre se situe sur la fontaine de la dévotion, aménagée dans un enclos carré à banc intérieur. Une niche
creusée abrite une statue de Sainte Barbe appuyée sur une tour, son principal attribut.
Source
Le Campanile et sa cloche.
L’oratoire Saint- Michel.
Vue plongeante sur la chapelle.
La chapelle à travers l’arche.
L’oratoire vue d’en bas.
Un autre article sera consacré à la Vierge dans les rochers, et à la fontaine Sainte Barbe visible en contrebas du
site.